« J’ai commencé à travailler à l’aéroport Toronto-Pearson en 1988, dès ma sortie de l’école secondaire. J’ai obtenu mon premier emploi à Air Canada comme préposé à l’Entretien et au Nettoyage cabine en 1989. Aujourd’hui, je suis un planificateur – Postes de stationnement à Air Canada où je compte 28 années de service.
J’ai abouti à l’aéroport parce que j’aime les avions, mais au fil du temps on essaye de voir si d’autres choses pourraient nous intéresser. C’est ainsi que j’en suis venu à la planification des postes de stationnement. Cela me faisait peur au début parce que je ne savais pas à quoi m’attendre, mais j’ai beaucoup aimé ça. J’ai commencé par des postes de nuit et j’en ai fait quelque temps avant de travailler de jour et de soir.
Je prends l’horaire du jour même et je l’assemble comme un casse-tête, en affectant les vols à des postes de stationnement qui peuvent recevoir les appareils. Nous avons deux planificateurs de postes de stationnement de permanence : l’un travaille en temps réel tandis que l’autre planifie le déroulement de la journée. Quand j’arrive au travail le matin, je dispose d’environ 90 minutes pour planifier tous les vols d’Air Canada qui arrivent et partent entre 14 h et 22 h ce jour-là. Ensuite, je les surveille continuellement pendant au moins quatre heures, quitte à modifier les postes de stationnement au besoin.
Nous avons chaque jour environ 700 arrivées et départs à l’aéroport Toronto-Pearson. Je m’occupe d’un certain nombre de postes de stationnement et de vols, et tout doit se dérouler sans anicroche, car les différents types d’appareils ne conviennent pas à tous les postes de stationnement. Lorsqu’un avion arrive, je dois savoir quel poste il occupera le matin et quand il devra être stationné afin que nous puissions utiliser de nouveau ce poste.
Le moment qui s’écoule entre l’arrivée au poste stationnement et le remorquage des appareils est un casse-tête permanent à cause des changements d’appareils et d’itinéraires et parce qu’il faut parfois recourir à des avions plus gros ou plus petits. En cas de problème mécanique, nous changeons d’appareil; mais s’il n’est pas de la même taille, cela peut nous obliger à trouver un autre poste de stationnement. Quand on arrive à bien assembler toutes les pièces du casse-tête, ça marche rondement et c’est ce que j’aime le plus dans mon travail. »
- Tony, planificateur – Postes de stationnement d’Air Canada à l’aéroport international Toronto-Pearson.
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