Harnoor Bagarhy, de Brampton (Ontario), étudie au Brampton Flight Centre afin d’obtenir sa licence de pilote professionnelle. Pour elle, la décision de devenir pilote a été motivée par le rêve jamais réalisé de sa mère célibataire. En tant que lauréate du prix de l’Ontario Aviation Historical Society pour le meilleur rendement scolaire tout en faisant partie des Cadets de l’Air, son engagement envers le milieu de l’aviation l’a amenée à offrir de son temps à plus d’une dizaine d’événements. Elle est membre active de l’organisme Women in Aviation International et présentatrice de nouvelles pour la Journée pour jeunes femmes dans l’aviation. « Cette bourse me permet de réaliser mon rêve de devenir pilote et démontre que le sexe d’une personne n’est pas un obstacle à la réussite. »
Harman Bagarhy, également de Brampton (Ontario), poursuit ses études en équipage multiple au Brampton Flight Centre, après avoir obtenu son baccalauréat international avec la meilleure moyenne de sa cohorte. Avec sa sœur Harnoor, elle a fait du bénévolat pour presque tous les événements de l’industrie du transport aérien dans le sud de l’Ontario. Elle est membre du conseil d’administration de l’organisme Women in Aviation International et présentatrice de nouvelles pour la Journée pour jeunes femmes dans l’aviation. « L’aviation fait miroiter un monde de possibilités pour les femmes, quelle que soit leur provenance. Plus il y a de femmes qui se joignent à l’industrie du transport aérien, plus nous sommes susceptibles d’évoluer dans un environnement au sein duquel nous ne sommes pas désavantagées par rapport à nos collègues masculins. »
Emily Contos, de Winnipeg (Manitoba), est en voie d’obtenir sa qualification IFR pour avions multimoteurs à Harv’s Air. Elle a travaillé sans relâche pendant 15 ans pour atteindre ses objectifs en occupant différents postes, notamment ceux de chef du Dégivrage, de préposée au suivi des vols et de préposée au chargement – Fret. Elle est une bénévole active des organismes The Ninety-Nines et Women in Aviation International, elle est membre de l’International Aerobatic Club et elle a jugé des compétitions d’acrobaties aériennes. « Pour moi, cette carrière est associée à un domaine très dynamique, avec des occasions constantes d’apprentissage et de croissance et de nouveaux défis à relever. »
Chanelle Wilson, de Coldstream (Colombie-Britannique), poursuit ses études pour obtenir une licence de pilote professionnelle à l’Université Mount Royal. C’est à l’âge de 15 ans qu’elle a pris conscience de sa passion pour l’aviation, après son premier vol à bord d’un Cessna 172. À 17 ans, elle a commencé sa formation pour obtenir une licence privée. En plus de ses études et de ses nombreux emplois à temps partiel, elle occupe le rôle d’entraîneuse pour l’équipe de ringuette de sa petite sœur et fait du bénévolat auprès des organismes The Ninety-Nines, Women in Aviation International et Elevate Aviation. « Il y a tant de femmes extraordinaires que vous rencontrerez tout au long de votre parcours et qui continueront à vous soutenir au cours de votre carrière. »
Les ambassadrices Femmes pilotes aux commandes de CAE :
Ashley Gellatly, de Cargill (Ontario), obtiendra prochainement sa qualification d’instructrice de vol au Genesis Flight College. L’été dernier, elle a transporté des parachutistes sportifs. Depuis, elle a déménagé plus au nord pour prendre soin de son grand-père handicapé. Anciennement membre des Cadets de l’Air et boursière du programme La Passerelle Jazz, elle fait une maîtrise en sécurité aérienne à l’Université Embry-Riddle et est présidente de la section « Waterloo on the Grand » du groupement The Ninety-Nines. « Je vise à profiter des nombreuses occasions à venir pour encourager les jeunes femmes à envisager l’aviation et pour offrir mon soutien par tous les moyens possibles, en continuant à faire du bénévolat. »
Nyssa Hansen, de Delta (Colombie-Britannique), poursuit ses études pour obtenir une licence de pilote professionnelle du Amy’s Flying School, tout en terminant son baccalauréat en administration des affaires (aviation) à l’Université de Fraser Valley. En plus d’être présidente de la section « Sea to Sky » de l’organisme Women in Aviation International, elle a cofondé le programme de mentorat « 49th Degree Aviation ». « Les femmes ne peuvent espérer trouver meilleur domaine pour leur carrière que l’aviation. C’est excitant. C’est valorisant. Il n’y a vraiment rien de plus intéressant que de se placer devant le manche et de pouvoir s’envoler vers la destination de son choix. »
Chloe Muhl, de Grimsby (Ontario), obtiendra prochainement sa qualification d’instructrice de vol à l’école de pilotage Spectrum Airways. Elle a été la première femme à obtenir une mineure en astrophysique à l’Université de Waterloo en un temps record de trois ans. Le défi qu’elle a relevé pour obtenir sa licence de pilote professionnelle était un vol traversant le pays à destination de l’aéroport très fréquenté de Teterboro, dans l’État de New York. Elle a offert de son temps à la Canadian Undergrad Physics Conference et à l’événement « Girls Take Flight », et elle a occupé le rôle d’ambassadrice étudiante pour l’Université de Waterloo. « Cette carrière s’avère un choix extraordinaire pour les femmes, car elle permet de se perfectionner en permanence et de mettre en question ce dont on est capable… Il y a toujours quelque chose de nouveau à apprendre. »
Trisha Virdee, d’Innisfil (Ontario), poursuit ses études pour obtenir sa qualification IFR pour avions multimoteurs au Seneca Polytechnic, le tout en servant comme réserviste des Forces armées canadiennes en tant que formatrice et examinatrice en premiers soins et recruteuse, avec plus de vingt certifications du Réseau d’apprentissage de la Défense. En plus d’être une professeure de musique passionnée, elle est vice-présidente du conseil étudiant du Seneca Polytechnic, elle dirige le programme de mentorat « Pilot 2 Pilot » et elle est membre du conseil junior de la Northern Light Aero Foundation. « Comme il s’agit d’un secteur à prédominance masculine, les femmes ont d’autant plus de possibilités de prouver leur valeur et de montrer exactement pourquoi elles méritent de faire entendre leur voix durant la prise de décisions. J’espère encourager les jeunes aviatrices à regarder vers le ciel et à prendre leur envol. »