« J’ai fait mes débuts à Air Canada il y a 10 ans, à la Maintenance cabine. J’ai toujours été fasciné par les avions, alors j’ai sauté sur l’occasion lorsqu’elle s’est présentée. La proximité des appareils et l’odeur de l’échappement sont pour moi synonymes de plaisir.
À titre de magasinier, notre travail revêt plusieurs facettes : cueillir des pièces mécaniques sur les tablettes, les apporter à l’aire de trafic pour qu’elles puissent être installées sur un appareil ou encore les emballer pour qu’elles puissent être expédiées dans d’autres aéroports. Les pièces que nous manipulons se comptent par milliers.
Je garde quelques stylos et quelques épinglettes d’aéroport dans ma poche. C’est une vieille habitude que j’ai prise du temps où j’étais mécanicien. Voyez-vous, j’aime donner un petit souvenir aux enfants qui manifestent un intérêt. C’est gratifiant, car ça vous rappelle à quel point votre travail est agréable. Nous sommes le visage de la Société, et si je peux y contribuer personnellement, ça compte pour beaucoup.
J’ai vécu un de mes moments préférés il y a quelques années. Je travaillais depuis un bout de temps dans l’aire de trafic et je n’avais pas dîné. J’ai décidé que j’avais besoin d’un café, alors je suis monté et j’ai attendu en file. Il y avait derrière moi un homme et son fils. L’homme disait qu’il obtenait toujours un excellent service d’Air Canada. Il m’a demandé combien de cafés je venais chercher. J’ai répondu un, mais il m’a demandé combien d’hommes et de femmes il y avait dans mon service. Il a insisté pour m’acheter une boîte de cafés. Il n’a pas accepté mon refus! Lorsque j’ai rapporté la boîte de cafés, tout le monde était abasourdi. Maintenant, quand je donne un stylo ou une épinglette, c’est que j’essaie de rendre ce que j’ai reçu, en pensant à cette expérience des cafés. »
—Robert, commis aux stocks, Air Canada
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